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Exposition du 25 septembre au 20 décembre 2018, "EMPREINTES", Partenariat avec les Abattoirs

Par VALERIE DAMBLE, publié le lundi 4 mars 2019 18:21 - Mis à jour le lundi 4 mars 2019 18:21

Actualités de la Galerie d'Art du collège

"EMPREINTES"

Exposition du 25 septembre 2018 au 20 décembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition " EMPREINTES" réalisée dans le cadre d’un partenariat reconduit avec les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse et du dispositif « Un établissement, une œuvre » :

le mardi 20 novembre 2018, à partir de 18h, à la Galerie du collège Lakanal.

 

Pour cette 4ème année de partenariat avec le Musée des Abattoirs, l’exposition « EMPREINTES » présente, à la galerie du collège,  un choix d’estampes contemporaines, extraites de la collection, dont le thème commun est celui de la figure humaine. Au-delà de sa simple représentation physique, le corps est révélé, à travers divers procédés techniques de gravure et d’impression, à la fois comme trace réelle de l’artiste mais aussi comme éprouvant des sensations.
Philippe Cognée (« L’homme au cyprès » 1984, lithographie) et  Eduardo Ponce (« Comme un fauve » 1983, xylogravure) montrent, dans leurs œuvres respectives, un portrait au regard expressif, proche du masque et de l’animal, où le traitement des nuances colorées pour l’un et de la ligne simple en taille directe pour l’autre, est d’une forte présence plastique.
Un objet banal du quotidien (un couvercle de boîte de sardine) sert de support à la gravure pour la série « Capitaine Coucou » (1985) de Philippe Favier. Son eau forte « Adieu Berthe », réalisée à échelle miniature, évoque ainsi avec humour et légèreté des récits poétiques, imaginaires sur le célèbre Capitaine Cook.
Avec les œuvres de Guy Ferrer (« Trace n°3 et Trace n°5 », eau-forte avec empreintes et photographie), il est aussi question d’exprimer le passage de l’homme plutôt que sa représentation. L’absence du corps, sa trace seulement laissée, est comme une vanité qui exprime l’éphémère, la fragilité de la vie.
Dans la lithographie « Rouge de chine vermillonné » 1972 (série Le peintre et le modèle), Gérard Fromanger avec sa silhouette noire devant des vitrines de commerces, propose un autoportrait critique sur la rue, modèle collectif, invitant le spectateur à renouveler son rapport au monde.
Les figures représentées par Léo Zogmayer « Femme brune » 1986, lithographie et par Aki Kuroda « Nostalgia » linogravure, tout en montrant un contraste de technique et de style : une gestualité de la trace opposée à une esthétique minimaliste, suggèrent, ensemble et de manière sensible, une allégorie de la condition humaine.
 
Valérie Damblé